Origine du Shiatsu

Au début du XXe siècle, le japonais Tokujiro Namikoshi (1905-2000) a été à l'origine de la création du shiatsu moderne. Il a développé sa technique dès l'âge de sept ans alors qu'il tentait de soulager les malaises de sa mère souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Il a constaté qu'elle se sentait mieux lorsqu'il usait de pression avec ses pouces au lieu d'effleurement et de massage.

Ses maux ont finalement disparu et elle a vécu en très bonne santé jusqu'à l'âge de 88 ans.

 

Namikoshi a mis l'accent sur la physiologie et l'anatomie et délaissé la fonction des méridiens, pour rendre le shiatsu plus accessible au mode de pensée occidental.

 

Quelques années plus tard, un second maître, Shizuto Masunaga, réintroduisit les principes de base de la médecine traditionnelle chinoise (les cinq éléments, le Yin et Yang, les méridiens, etc.).

 

On retrouve donc aujourd'hui deux écoles de pensée principales, le Shiatsu de Namikoshi Sensei où le praticien n'utilise incidemment que ses doigts et ses paumes, et le Zen-Shiatsu de Shizuto Masunaga Sensei, plus basé sur la médecine chinoise.

 

En 1955, le ministère japonais de la Santé a reconnu officiellement le shiatsu comme médecine à part entière et, en mai 1997, la Commission européenne l'identifiait comme une des huit méthodes de médecine complémentaire reconnues dans ses quinze états membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède). Au Canada, seuls l'Ontario et la Colombie-Britannique lui accordent une reconnaissance légale.